Memories of New-York
Il y a des endroits dont on pourrait parler toute sa vie.
Des endroits où l'on pourrait partir et repartir, sans jamais se lasser.
New-York fait partie de ces endroits.
Aucun superlatif n’est assez puissant pour égaler toute la grandeur de Manhattan.
La grosse pomme on la connaît depuis tout petits, pour la voir 25 000 fois par jour dans des séries télés ou des émissions, dans des films, magazines, etc.
Autant dire que quand on y débarque la toute première fois, on a juste l'impression d'être plongé dans notre télé !
Ces derniers jours, je suis nostalgique. Je me suis retrouvée à farfouiller dans mes archives de 2009. Et puis là le choc : 2009 c'était hier et pourtant c'est déjà si loin, comment ai-je pu oublier autant de choses de mon voyage en si peu de temps ? Comment le temps a t'il pu passer aussi vite ?
Je tombe sur des photos dont j'ignorais totalement l'existence, j'en redécouvre certaines que j'avais complètement oubliées... Je redonne vie à d'autres que je trouvais "moches" à mon retour mais que j'avais finalement gardé. Je refais un GROS tri.
Mon retour de New-York a été très difficile, non pas à cause du jet-lag, mais plutôt à cause de la déprime. Cela a duré environ 3 mois, 3 mois durant lesquels je ne parlais QUE de New-York, je ne rêvais QUE de New-York, et je passais le plus clair de mon temps sur des sites de voyages pour trouver des bons prix pour repartir dans l'année qui suivait...
C’était viral, un premier voyage comme une contamination, comme une addiction, je me fichais de tout le reste, les gens me paraissaient antipathiques, impolis, bêtes et méchants. Tout ce que je voulais c’était fuir le quotidien et repartir !
Et progressivement je suis revenue à la raison, j’ai fini par admettre qu'il n'y avait pas que New-York dans le monde, et, petit à petit, la vraie raison de ce blues m’est apparue, et n’était pas seulement liée à NYC, mais au voyage en lui-même. C’est là que tout a commencé. Mon addiction aux voyages a commencé ici, en 2009.
Un jour je retournerai à New-York, je le sais, mais en attendant, il me reste toutes ces jolies photos pour rêver et voyager derrière mon écran.
See you soon Big Apple !
